mardi 7 août 2012

Les derniers jours...

Après une semaine de farniente en village vacance, il nous faut à nouveau reprendre les vélos pour rentrer à la maison.

Comme nous avons avancé notre retour, nous n'avons plus que deux nuits avant le départ en TGV de Nantes. Pour ces deux dernières nuits, c'est un membre du forum des rouleurs couchés qui nous fera la gentillesse de nous héberger (et bien plus) juste à coté de Nantes.



Nous repartons donc de St Hilaire vers 10h en direction des Sables où notre TER décolle à 17h30. Vu que nous avons à peine 10km à parcourir, nous profitons donc de ces derniers kms le long de la côte au maximum.



On s'arrêtera donc profiter d'une jolie petite crique pour une pause photo et découverte "en live" de la marée qui monte bien plus vite qu'on pensait puisque  les 5 minutes de la séance photo auront suffit à la marée pour recouvrir "l'accès" de quelques cm d'eau...

Un peu plus loin c'est le gouffre d'enfer que nous avions passé rapidement à l'aller et qui au retour nous verra nous arrêter pour observer ce trou qui aura bien impressionné les Loulous.






Un peu plus loin encore, juste avant de rentrer dans les Sables, on s'arrête dans un snack sur la plage pour le ravitaillement de midi et une belle pause pour profiter de ce beau soleil une dernière fois sur la plage.



On filera ensuite vers le port pour voir les bateaux et prendre un petit goûter glacé. On a de la chance, le lendemain démarre une course en solitaire entre les Sables et les Açores et on pourra donc assister aux derniers préparatifs des concurrents sur le ponton. C'est rigolo, on retrouve pas mal de similitudes avec notre organisation: les sacs étanches, le bric à brac de matos, de trousses à pharmacie et de ravitaillement...


 Après cette longue journée bien remplie, on se dirige vers la gare toute proche bien en avance pour être sûr d'avoir le temps de charger notre barda dans le train. On est quand même samedi et je redoute un peu la possible affluence qui pourrait mettre le contrôleur un peu en rogne à la vue de notre chargement...

Heureusement que nous sommes arrivés sur le quai 30 minutes avant le départ car le temps de se demander devant la porte du train si on plie ou pas la chariotte, voilà qu'un triporteur (à assistance électrique) arrive avec l'intention de faire le même trajet... Contrairement à l'Alsace où les TER sont équipés de plusieurs wagons vélos (je goûte aujourd’hui mieux notre chance), ici un seul espace leur est dévolu...  Lucide, le propriétaire du triporteur demande au contrôleur s'il peut embarquer ou s'il doit attendre le prochain TER 2h plus tard... Au final on se serrera un peu et tout rentera presque sans déborder sur la zone des portes!


Arrivés à Nantes, notre chance nous abandonne momentanément puisque nous débarquons sur le seul quai de la gare qui n'est pas équipé de rampe d'accès... Nous voilà donc parti pour notre exercice de chargement  des vélos (depuis la descente du TER), déchargement (en haut des escaliers), descente/portage de tout le barda une vingtaine de marches plus bas, rechargement des sacoches... Heureusement nous nous entraidons avec le pilote du triporteur qui nous évitera quelques A/R et qui sera bien content d'avoir une paire de bras supplémentaire pour faire descendre les 40kg de son engin dans ces escaliers...

C'est pendant notre rechargement de nos sacoches dans le sous sol de la gare que notre hôte pour les deux nuits suivantes nous retrouvera (bizarrement, l'identification ne lui a pas posé de problème ;-) ). La chance nous sourit à nouveau, surtout quand on découvre sa remorque! Rien à démonter ou à sangler, tout rentre sans aucun problème!


En plus de nous offrir un gîte grand luxe, nous dispensant même de monter la tente et de dormir par terre pour ces deux dernières nuits, nos hôtes nous offrirons aussi le couvert et nous conduiront le lendemain à la découverte des Machines de Nantes dont ils savaient qu'elles plairaient aux enfants! Ils ne sont pas loupés puisque nous passerons tous un excellent moment à la découverte du carrousel des fonds marins et de l’Éléphant qui aura littéralement subjugué les Loulous.













Le lendemain; notre train démarre à 8h42. L'option "se rendre à la gare en vélo" nous sera épargnée et avantageusement remplacée par une nouvelle sortie de la remorque magique! Heureusement d'ailleurs car nous aurions dû faire une bonne heure de route sous la pluie dans le cas contraire!

Dernier chargement du convoi dans le TGV... On commence à être rôdé côté répartition des rôles mais pas encore en ce qui me concerne pour la disposition des différents vélos... A l'aller j'avais commencé par le trike puis calé le mien par dessus et là j'ai tenté de rentrer le mien d'abord et de le caler ensuite mais au final ça prenait plus de place... Et puis comme ça suffisait pas, voilà que débarque un autre cyclo avec sa monture (ben oui j'avais réservé 3 des 4 places disponibles, il en restait donc une...). Nous sommes, par la force des choses, devenus maître dans l'art d'empiler les vélos!

Le trajet se passera sans trop de souci (si on met de coté la chute d'Elodie, qui tombant de son siège, s'est cogné sur la roue avant du trike et un peu ouverte le cuir chevelu... :-/ ).



A notre arrivée à Strasbourg, nous mettons à profit notre récente expérience en gare de Nantes pour une dernière épreuve de chargement/déchargement/descente des escaliers/rechargement... Là aussi, on sent qu'on commence à être bien rodés!


La météo étant clémente, on choisit l'option "itinéraire sympa" même si ça rallonge un peu le parcours car ça fait un peu durer les "vacances" et qu'on sent bien que c'est la fin de quelque chose. Une fois extirpés des grands boulevards, on retrouve vite nos belles pistes cyclables et les loulous en profiteront largement.

Avec l'arrivée dans notre village et leurs repères retrouvés, ils seront d'ailleurs ravis de terminer l'étape en mode autonome (enfin surtout Elodie, puisque David l'était déjà depuis la sortie du centre ville de Strasbourg...)






Voilà une page qui se tourne.

jeudi 2 août 2012

Jours 13 et 14 Ca sent la fin!

Jour 13
Comme prévu, ce matin, il pleut! Après un ptit déj bien à l'abri au snack du camping (qui nous en ferait presque oublier les tarifs prohibitifs), on décide d'aller faire les courses à pieds, les fripouilles bien à l'abri dans la chariotte en mode poussette! On tombe sur une zone commerciale qui nous occupe largement la matinée, le temps que la pluie cesse! De retour au camping, ce sera piscine pour Joëlle et les enfants (avec toboggan dans la pataugeoire pour Élodie et toboggan géant dans la grande piscine pour David!) pendant que je vais à la gare changer nos billets histoire d'avancer la date du retour au lundi suivant notre semaine en village vacance (plutôt que le mercredi car le dos de Joëlle a eu sa dose de camping).



Jour 14
Dernier jour (de cyclocamping)! Dernier démontage de camp:



Attention magie! Abracadabra:



Ce soir on dort sur un matelas et sous un toit, avec un frigo et des wc pour nous tous seuls! Ça n'a pas l'air comme ça mais ça fait rêver dans notre tribu!



Départ des Sables à 11h passées! On aura jamais réussi à décoller avant cette heure là...










On longe la plage puis la route de la corniche (sous entendu... Ça grimpe!).







Comme on est largement en avance, on décide d'aller repérer la plage du Veillon un peu plus loin! Poulet rôti, melon, chips sur la plage, y'a pire!


On repart ensuite tranquillement pour les 7 derniers kms sur des chemins bien caillouteux mais assez tranquilles pour que David pédale seul! Il finira donc l'étape sur son vélo. 19kms au compteur aujourd'hui.

Jour 12: Looooongue journée


Et oui, fini le clos des pins, aujourd'hui on redémarre!


La météo s'annonçant belle pour la journée alors que de la pluie est prévue le lendemain matin (ça faisait longtemps!), on décide de rouler tant qu'on pourra pour essayer de rallier les Sables en une seule étape au lieu de deux (ce qui nous épargnera aussi un pliage de camp potentiellement sous la pluie!).




Du coup c'est parti pour une quarantaine de kms! On décolle à 11h passées après un dernier au revoir à nos gentils voisins prêteurs de chaises et on rejoint rapidement la côte. 

Le paysage change: fini les grandes plages, la marée basse laisse place aux rochers et aux pêcheurs à pieds! David roule un bon moment tout seul sur le littoral malgré le relief accidenté de la route et le poids de son vélo! 



On s'arrête manger en bord de rivière après St Gilles, traversé rapidement pour cause de surpopulation touristique un peu oppressante! Quelques sandwichs au pâté et une partie de boules plus tard, on redécolle mais cette fois David a rejoint sa sœur dans la chariote pour tenter un petit moment de repos (en musique) pendant qu'on essaye d'avancer un peu car il nous reste au moins 28km!





On arrive à Bretignol puis Brem sur mer en longeant toujours la plage mais le fléchage se fait moins précis et on perd l'itinéraire officiel pour suivre celui qui longe la plage! 

 


Nous arrivons finalement à une chicane anti-motorisée totalement infranchissable avec notre convoi... Dommage, jusque là c'était plutôt bien pensé mais on s'aperçoit que, dans le coin, les chicanes sont encore souvent utilisées. On trouvera à contourner en prenant un joli sens interdit et on réussira tout de même à passer celle qui nous aurait obligés à rouler sur la départementale très fréquentée du bord de mer!
 


Les loulous auront ensuite l'occasion de rouler un peu de nouveau sur la piste au milieu de la forêt. Là encore, on n'arrête pas d'escalader les dunes! Élodie se débrouille de mieux en mieux dans les descentes... 

 
 


Surtout quand elle part avant qu'on ait eu le temps de "sécuriser" le passage! C'est finalement une chute à l'arrêt à la pause du goûter qui viendra gonfler le nombre de bobos aux genoux!




Après avoir traversé les marais, on arrive en vue des Sables et surtout au camping qu'on avait repéré. La surprise du jour: c'est complet! Même pas une place pour une petite tente!

Bon il est 18h mais il fait beau, les journées sont longues et vu que les autres campings indiqués par le gérant nous obligeraient à revenir sur nos pas, on pousse jusqu'aux Sables qu'on traverse rapidement. C'est sur le bord de mer que j'aperçois un camping signalé sur le GPS juste avant la sortie de la ville! On décide d'aller jeter un œil.

Le gérant nous propose de squatter un emplacement dont la caravane inoccupée sera enlevée le lendemain. Devant notre situation et l'heure déjà bien avancée, on ne fait pas les difficiles! On profitera même le soir du snack du camping avec moules au roquefort frites pour les grands et saucisses frites pour les enfants!
Bilan de la journée: 50km...