Comme nous avons avancé notre retour, nous n'avons plus que deux nuits avant le départ en TGV de Nantes. Pour ces deux dernières nuits, c'est un membre du forum des rouleurs couchés qui nous fera la gentillesse de nous héberger (et bien plus) juste à coté de Nantes.
Nous repartons donc de St Hilaire vers 10h en direction des Sables où notre TER décolle à 17h30. Vu que nous avons à peine 10km à parcourir, nous profitons donc de ces derniers kms le long de la côte au maximum.
On s'arrêtera donc profiter d'une jolie petite crique pour une pause photo et découverte "en live" de la marée qui monte bien plus vite qu'on pensait puisque les 5 minutes de la séance photo auront suffit à la marée pour recouvrir "l'accès" de quelques cm d'eau...
Un peu plus loin c'est le gouffre d'enfer que nous avions passé rapidement à l'aller et qui au retour nous verra nous arrêter pour observer ce trou qui aura bien impressionné les Loulous.
Un peu plus loin encore, juste avant de rentrer dans les Sables, on s'arrête dans un snack sur la plage pour le ravitaillement de midi et une belle pause pour profiter de ce beau soleil une dernière fois sur la plage.
On filera ensuite vers le port pour voir les bateaux et prendre un petit goûter glacé. On a de la chance, le lendemain démarre une course en solitaire entre les Sables et les Açores et on pourra donc assister aux derniers préparatifs des concurrents sur le ponton. C'est rigolo, on retrouve pas mal de similitudes avec notre organisation: les sacs étanches, le bric à brac de matos, de trousses à pharmacie et de ravitaillement...
Après cette longue journée bien remplie, on se dirige vers la gare toute proche bien en avance pour être sûr d'avoir le temps de charger notre barda dans le train. On est quand même samedi et je redoute un peu la possible affluence qui pourrait mettre le contrôleur un peu en rogne à la vue de notre chargement...
Heureusement que nous sommes arrivés sur le quai 30 minutes avant le départ car le temps de se demander devant la porte du train si on plie ou pas la chariotte, voilà qu'un triporteur (à assistance électrique) arrive avec l'intention de faire le même trajet... Contrairement à l'Alsace où les TER sont équipés de plusieurs wagons vélos (je goûte aujourd’hui mieux notre chance), ici un seul espace leur est dévolu... Lucide, le propriétaire du triporteur demande au contrôleur s'il peut embarquer ou s'il doit attendre le prochain TER 2h plus tard... Au final on se serrera un peu et tout rentera presque sans déborder sur la zone des portes!
Arrivés à Nantes, notre chance nous abandonne momentanément puisque nous débarquons sur le seul quai de la gare qui n'est pas équipé de rampe d'accès... Nous voilà donc parti pour notre exercice de chargement des vélos (depuis la descente du TER), déchargement (en haut des escaliers), descente/portage de tout le barda une vingtaine de marches plus bas, rechargement des sacoches... Heureusement nous nous entraidons avec le pilote du triporteur qui nous évitera quelques A/R et qui sera bien content d'avoir une paire de bras supplémentaire pour faire descendre les 40kg de son engin dans ces escaliers...
C'est pendant notre rechargement de nos sacoches dans le sous sol de la gare que notre hôte pour les deux nuits suivantes nous retrouvera (bizarrement, l'identification ne lui a pas posé de problème ;-) ). La chance nous sourit à nouveau, surtout quand on découvre sa remorque! Rien à démonter ou à sangler, tout rentre sans aucun problème!
En plus de nous offrir un gîte grand luxe, nous dispensant même de monter la tente et de dormir par terre pour ces deux dernières nuits, nos hôtes nous offrirons aussi le couvert et nous conduiront le lendemain à la découverte des Machines de Nantes dont ils savaient qu'elles plairaient aux enfants! Ils ne sont pas loupés puisque nous passerons tous un excellent moment à la découverte du carrousel des fonds marins et de l’Éléphant qui aura littéralement subjugué les Loulous.
Le lendemain; notre train démarre à 8h42. L'option "se rendre à la gare en vélo" nous sera épargnée et avantageusement remplacée par une nouvelle sortie de la remorque magique! Heureusement d'ailleurs car nous aurions dû faire une bonne heure de route sous la pluie dans le cas contraire!
Dernier chargement du convoi dans le TGV... On commence à être rôdé côté répartition des rôles mais pas encore en ce qui me concerne pour la disposition des différents vélos... A l'aller j'avais commencé par le trike puis calé le mien par dessus et là j'ai tenté de rentrer le mien d'abord et de le caler ensuite mais au final ça prenait plus de place... Et puis comme ça suffisait pas, voilà que débarque un autre cyclo avec sa monture (ben oui j'avais réservé 3 des 4 places disponibles, il en restait donc une...). Nous sommes, par la force des choses, devenus maître dans l'art d'empiler les vélos!
Le trajet se passera sans trop de souci (si on met de coté la chute d'Elodie, qui tombant de son siège, s'est cogné sur la roue avant du trike et un peu ouverte le cuir chevelu... :-/ ).
A notre arrivée à Strasbourg, nous mettons à profit notre récente expérience en gare de Nantes pour une dernière épreuve de chargement/déchargement/descente des escaliers/rechargement... Là aussi, on sent qu'on commence à être bien rodés!
La météo étant clémente, on choisit l'option "itinéraire sympa" même si ça rallonge un peu le parcours car ça fait un peu durer les "vacances" et qu'on sent bien que c'est la fin de quelque chose. Une fois extirpés des grands boulevards, on retrouve vite nos belles pistes cyclables et les loulous en profiteront largement.
Avec l'arrivée dans notre village et leurs repères retrouvés, ils seront d'ailleurs ravis de terminer l'étape en mode autonome (enfin surtout Elodie, puisque David l'était déjà depuis la sortie du centre ville de Strasbourg...)
Voilà une page qui se tourne.